Chose promise, chose due. À la fin du chapitre 2 de cette petite histoire des billets français au XXe siècle, nous nous étions quittés sur ce portrait de Blaise Pascal en état de putréfaction avancée, mais je vous annonçais de nouvelles horreurs presque pires. Vous êtes prêts? On y va!
1972-1980: Scoop exclusif: La célèbre restauratrice de l’Ecce homo de Borja, Cecilia Giménez,
Vous vous souvenez? À la fin du chapitre 1 de cette histoire du franc français au XXe siècle, on s’était quittés sur une question: Ne voyez-vous rien de bizarre sur ce billet de mille francs?
Eh oui ! Après 7 (sept!) dévaluations successives depuis la Libération , le franc ne valait plus un sou! À partir de 1960, donc, il va sacrifier deux zéros pour regagner un peu de son prestige. Pendant qu’elle prépare les nouvelles coupures de ce qu’on appelera le nouveau franc ou le franc lourd, la Banque décide
Avoir une rue à son nom, c’est bien, mais avoir sa tronche sur un billet de banque, c’est mieux. Et si c’est sur une grosse coupure, c’est vraiment la consécration. Avant d’adopter les tristes euros (qui ressemblent plus à des billets de Monopoly qu’à de vrais sous, à mon avis), la France avait… des francs -un nom pas très créatif mais facile à retenir, au moins. Des francs qui, eux, en jetaient, même si les circonstances historiques en altéraient parfois la somptuosité. Regardez plutôt.
1908: Des personnages représentant l’Agriculture, le Commerce, le Travail et la Fortune. Le symbolisme n’est pas loin… mais la paix le sera bientôt.
Lorsque j’allais à l’école on m’a appris que notre langue, le français, était une langue romane et, par conséquent, elle venait du latin avec quelques mots qui venaient du grec. Mais, au fur et à mesure que mon vocabulaire s’enrichissait je me rendais compte qu’en recherchant l’étymologie de certains mots, il m’était impossible de la trouver dans aucune de ces deux langues. Je commençais donc à découvrir que certains mots de notre lexique étaient des mots étrangers pris tels quels (sandwich, macho…), d’autres étaient des mots étrangers aussi, mais mal traduits ou déformés lors de leur entrée dans la langue française (pamplemousse, café…), et d’autres à l’origine encore plus difficile à trouver.
C’est le cas de tous ces noms propres qui sont devenus des noms communs; par exemple, de nombreux noms de plantes qui portent le nom de la personne qui les a découvertes (le dahlia, le camélia, le fuchsia…). Mais il y a aussi tous ces objets qui portent le nom de leur inventeur ou de la personne qui les a divulgués.
Commençons par la béchamel, cette sauce blanche délicieuse, qui fut créée par un maître d’hôtel de Louis XIV qui s’appelait Louis de Béchameil.
La poubelle, que nous devons au préfet Eugène Poubelle qui, au XIXe siècle, obligea les Parisiens à ne plus jeter leur détritus dans la rue mais dans des récipients créés à cet effet.
Et notre guillotine française qui ne porte pas le nom de son inventeur, mais du médecin Joseph Guillotin, qui en encouragea l’utilisation pour abréger le supplice des condamnés à mort.
Et comme dernier exemple, le mot “chauvin” qui est dû à Nicolas Chauvin, ce soldat de Napoléon, grand admirateur de son empereur et de la France, d’une si grande admiration qu’il en est devenu excessif et presque ridicule!
Cette liste n’est vraiment qu’un tout petit exemple par rapport à tous ces noms propres qui sont devenus des noms communs. Vous pouvez vous amuser à en trouver d’autres. Mais, au fait, connaissez-vous l’origine du nom de ce jeu de cartes espagnol, la Brisca? Je vous laisse le soin de le découvrir…
Artisanat de tranchée: Poilus au travail, guerre de 1914-18 (Par Inconnu guerre de 1914/1918, Collection particulière, [Domaine public], via Wikimedia Commons)
Si je regarde la définition du mot poilu dans le dictionnaire, je trouve: «qui a des poils très apparents», et c’est bien ce que j’avais toujours pensé jusqu’à ce qu’un jour, à l’école, pendant le cours d’histoire,
Le mois de mai est un bien joli mois. C’est là que la nature renaît vraiment. On peut s’habiller comme on veut et pour preuve le dicton: «En avril ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plaît». Les prés et les jardins s’emplissent de fleurs avant que la chaleur torride de l’été ne vienne tout dessécher…
Mais les raisons pour lesquelles j’adore le mois de mai en France sont bien différentes…
Le premier mai, c’est pour nous tous la Fête du Travail ou la Fête des Travailleurs, on ne sait pas trop comment dire au juste mais ce n’est pas grave. C’est un jour férié, on ne travaille pas et on est payé, c’est bien là l’essentiel!
Et en France il y a une tradition supplémentaire pour cette date
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